RÈGLEMENTATION INTERNATIONNALE DE MONOCYCLE TRIAL

 

Auteur : Kris Holm (danger_uni@yahoo.com)

Traduction : Vincent Lemay (vincelemay@caramail.com)

 

 

1. DÉFINITION DES COMPÉTITIONS DE MONOCYCLE TRIAL

Le but du trial en monocycle est de passer par-dessus des obstacles. Une compétition de monocycle trial prend place sur un « parcours » contenant 15 à 30 obstacles différents appelés « sections ». Chaque section à un pointage d’assigné correspondant à la difficulté du problème, avec un pointage proportionnel au niveau de difficulté (plus c’est difficile, plus le pointage est élevé). Les adeptes accumulent les points en passant avec succès une section du début à la fin. Le but est d’accumuler le plus de points possible en réussissant le plus de sections possible. À la fin de la période de temps allouée, la personne avec le pointage total le plus élevé est le gagnant.

  

2. LE PARCOURS

La compétition prend place à l’intérieur d’une période de temps spécifiée (2 heures ou plus dépendant du nombre d’obstacles), sur un ensemble de 15 à 30 sections indépendantes et numérotées, de différentes longueurs (typiquement de 3m à 20m). Les sections peuvent inclure des poutres minces, montées abruptes, sauts de roches, etc. À chaque début de section sont présentés les instructions qui identifient le numéro de section, son pointage, ainsi que les détails à propos des obstacles. Les sections sont définies par du ruban adhésif et/ou instructions qui désignent la ligne de départ, les frontières et la ligne d’arrivée.

  

3. LE POINTAGE

Les adeptes peuvent essayer n’importe quelles sections qu’ils désirent, dans n’importe quel ordre. Le but est d’accumuler les points en réussissant le plus de sections possible à l’intérieur de la période de temps donnée. La réussite d’une section est définie comme suit :

  1. Entrer dans une section. Ceci est défini par le moment où l’axe du monocycle de l’adepte passe au-dessus de la ligne de départ.
  2. Passer à travers la section sans effectuer de « touche ». Une touche est définie comme suit :
    1. Lorsque n’importe quelle partie du corps de l’adepte touche le sol ou un obstacle. Si du linge ample frotte le sol ou un obstacle mais n’influence pas l’équilibre de la personne, alors c’est acceptable (ne constitue pas une touche). Aussi, il est acceptable que le talon et/ou orteils touche initialement un obstacle lors d’un « pédale grab », en autant que le pied de la personne soit toujours sur la pédale. Toutefois, dès que l’adepte est établi en « pédale grab », s’appuyer sur l’obstacle grâce au talon ou aux orteils constitue une touche.
    2. Lorsque n’importe quelle partie du monocycle touche le sol ou un obstacle, à l’exception : du pneu, de la jante, des rayons, des leviers de pédalier, ou encore de la cage à roulement.
    3. Rouler ou sauter à l’extérieur des limites de la section définie. L’axe du monocycle doit toujours être à l’intérieur de la section, même si l’adepte est dans les airs (un adepte ne peut pas sauter par-dessus une limite de section en coin, même si celui-ci atterri à l’intérieur de la section).
    4. Briser le ruban ou autres marques qui délimitent les frontières d’une section. Toucher ou étirer un ruban ne constitue pas une touche, an autant que l’axe demeure à l’intérieur des limites de la section.
    5. Passer une section d’une façon non conforme aux instructions données pour ce problème.

  3. Sortir de la section. Une personne sort de la section lorsque l’axe de leur monocycle passe par-dessus la ligne d’arrivée, ou encore lorsque celui-ci est rendu à l’intérieur d’une espace d’arrivée spécifiée (comme un cercle sur le dessus d’une automobile). Notez qu’il n’est pas nécessaire d’être en contrôle lors de la sortie : si l’adepte tombe à la sortie, mais réussit à passer la ligne sans touche, la section est réussite.

Les adeptes peuvent réessayer les sections autant de fois désirées jusqu’à ce qu’ils réussissent ou abandonnent le problème. Toutefois, il est impossible d’accumuler des points en réussissant une section plus d’une fois, et aucun point n’est accordé si la personne ne réussit pas la section entière.

S’il y a une file devant une section, l’adepte doit retourner à la fin de la ligne après chaque essai. À l’approche de la fin de la compétition, la priorité doit être donnée aux personnes qui essaient la section pour la première fois.

 

4. LES OBSERVATEURS

Les observateurs sont responsables du jugement de la réussite d’une section par les adeptes. Il y a plusieurs façons possibles pour un organisateur d’événement de superviser les observateurs à une compétition :

  1. Un observateur peut être assigné à chaque obstacle. Ceci est la meilleure solution, mais est impossible s’il n’y a pas assez d’observateurs.
  2. Chaque observateur peut être assigné à plusieurs sections rapprochées. Dans ce cas, il est de la responsabilité de l’adepte de s’assurer que l’observateur le regarde lors de l’essai d’une section.
  3. Les adeptes peuvent être séparés en groupes, et un observateur par groupe est désigné. Cet observateur doit ensuite suivre le groupe alors qu’il va de section en section.
  4. Lors de petites compétitions, les observateurs ne sont peut-être pas nécessaire. Les personnes attendant à une section peuvent servir d’observateurs pour l’adepte qui essaie la section. Cela est nommé « auto jugement », et il revient aux adeptes d’être honnêtes et de s’assurer que les pointages sont bien enregistrés.

 

5. LES CARTES DE POINTAGE

Une carte de pointage (voir exemple) est attribuée à chaque personne au début de la compétition, et les adeptes doivent donner leur carte à un observateur avant l’essai d’une section. Si une section est réussite, l’observateur indique que la section est complétée en initialisant la case correspondante à la section. Dans le cas de l’auto jugement, au moins deux témoins doivent initialiser cette case. À la fin de la compétition, les adeptes donnent leurs cartes au directeur de l’événement ou à la personne désignée au recueil des pointages.

Exemple de carte de pointage :

Nom de l’adepte :

Numéro de l’adepte :

Catégorie :

Numéro de section

Valeur de pointage

Réussite?

1

2

2

6

3

22

4

9

...

...

...

 

6. LA DURÉE DE LA COMPÉTITION

Le temps minimum d’une compétition est de 2 heures. S’il y a plus de 30 sections ou encore s’il y a beaucoup de compétiteurs, une période de 3 heures est recommandée. La durée de l’événement doit être suffisante afin de permettre à chaque adepte d’essayer chaque obstacle plusieurs fois, si nécessaire.

Tous les adeptes doivent arrêter à la fin de la limite de temps. Si une personne est à mi-chemin d’une section lorsque la limite de temps est atteinte, il est permis de compléter l’essai.

 

 

7. LES CATÉGORIES DE COMPÉTITION

Tout le monde essaie le même parcours : toutefois, les compétiteurs sont divisés en différentes catégories pour facilités l’attribution des prix. Les catégories devraient inclurent les classes débutants, intermédiaires et expert. Pour de plus grosses compétitions, les adeptes devraient se conformer aux règles de compétition de la Fédération Internationale de Monocycle (Internationnal Unicycling Federation – IUF).

 

 

8. LA PARTICIPATION PAR L’ORGANISATEUR DU PARCOURS

Due à la nature de plusieurs événements locaux, la participation à la compétition par l’organisateur du parcours est permise. Même si l’organisateur du parcours peut initialement être plus familier que les autres avec les sections, ça ne devrait pas être un avantage car tout le monde peut essayer à de multiples reprises les sections. Par contre, s’il veut participer, l’organisateur du parcours doit se conformer aux règlements. Par le fait même, il ne doit pas se pratiquer sur le parcours avant la compétition, en incluant lors du design et de la construction des sections.

 

 

9. RESTRICTIONS SUR LE DESIGN DES MONOCYCLES

N’importe quel monocycle peut être utilisé en autant qu’il rencontre la définition de base d’un monocycle : un comprenant une roue entraînée par des bras de leviers directement fixés à l’axe. Il n’y a pas de restriction à propos du changement de monocycle durant la compétition.

 

10. LA SÉCURITÉ

Tous les adeptes doivent porter un casque, des gants/protections de poignets, ainsi que des protections de genoux et tibias. Il ne doit PAS y avoir d’exception à cette règle. Aucune section dangereuse ne doit être construite, et en particulier, il ne doit pas y avoir d’objet dangereux sous une section haute. Les sections artificielles doivent être construites de façon à ce qu’elles ne s’effondrent pas sous des conditions normales. Si un observateur ou le directeur de l’événement croit que la sécurité est compromise lorsqu’un adepte essaie un obstacle qui est hors de ses capacités, ils peuvent défendre à la personne d’essayer cet obstacle.

 

 

 

11. LES RESPONSABILITÉS DU PARTICIPANT

  1. L’adepte doit connaître les règlements.
  2. L’adepte doit calculer son temps. Aucune autorisation ne sera accordée à une personne qui prend tout son temps afin de réussir une section et qui par la suite ne peut compléter le parcours avant la fin de la période de compétition.
  3. L’adepte est responsable de connaître où une section commence et se termine, et quelle route il ou elle est supposé prendre.
  4. Si une ou plusieurs sections se croisent, il est fortement recommandé mais non requis qu’une seule personne à la fois essaie la dite section. Si une ou plusieurs personnes se croisent sur des sections différentes, l’adepte qui à partit le premier a priorité.
  5. L’adepte est responsable de sa carte de pointage. Si celle-ci devient endommagée, il est possible de demander au directeur de l’événement une nouvelle carte. Si elle est perdue, l’adepte recevra une nouvelle carte de pointage, mais le pointage retourne à zéro.
  6. Aucun adepte n’est autorisé à essayer quelque obstacle que se soit avant le début de la compétition. Idéalement, il devrait y avoir une aire de pratique séparée, à l’extérieur de l’espace de compétition.
  7. Une modification intentionnelle d’une section par un adepte ou un spectateur est défendue. Notez que botter un objet afin de tester sa stabilité ne constitue pas une modification intentionnelle du parcours. Si une section est non intentionnellement modifiée ou brisée par un adepte, il devrait informer le directeur de l’événement ou l’organisateur du parcours pour replacer l’obstacle à son endroit d’origine si possible.

 

 

12. LES PROTÊTS ET RÉSOLUTIONS DE CONFLITS

Un protêt peut être logé par n’importe qui contre le travail d’un observateur. Les protêts sont typiquement levés lorsqu’un témoin (autre adepte ou spectateur) remarque qu’un adepte commet une infraction qui n’est pas enregistrée par l’observateur, ou lorsqu’un observateur donne une mauvaise pénalité. Les protêts doivent être émis avec le directeur d’événement en deçà de 15 minutes après l’annonce des résultats officiels. Les protêts doivent être écrits, et doivent y avoir inscrit le nom de l’adepte, le numéro de section et la description du protêt.

Pour les événements de petite envergure, le directeur de l’événement peut apposer son droit de veto. Autrement, le jury devrait se constituer d’au moins trois personnes assignées d’avance. Le jury devrait se composer du directeur de l’événement, de l’observateur en chef, du commissaire de l’événement s’il y a lieu, ainsi qu’un représentant des participants. S’il n’y a pas d’observateur en chef, le directeur de l’événement peut désigner une personne ayant de l’expérience en monocycle trial. Ayez soin d’éviter les conflits d’intérêts : si un protêt implique une personne proche d’un jury, cette dernière devrait être remplacée pour le protêt en question.

Le jury se base sur les données fournies par tous les partis impliqués. Dans l’évaluation, le bénéfice du doute doit aller à l’observateur. Même basé sur le témoignage de plusieurs gens, le jury n’est pas obligé de retourner une décision rendue par l’observateur. Une décision prise par un observateur peut être renversée : seulement si tous les partis présent s’entendent sur les faits, et que l’observateur accepte qu’il ou elle a fait un erreur.

 

13. GUIDES POUR L’ORGANISATEUR DU PARCOURS

13.1 Construction des Sections

  1. Chaque section doit être clairement numérotée et désignée avec des instructions écrites et/ou du ruban adhésif, et doit être clairement indiqués les endroits de début et de fin de section.
  2. Chaque section doit avoir un signe indiquant le numéro de section, son pointage, ainsi qu’une description de la section. Un bon format est de placer la feuille de papier à l’intérieur d’un sac Ziploc au début de la section, avec les informations suivantes :

  1. Un obstacle peut servir pour plusieurs sections (par exemple, différentes façons de passer par-dessus une automobile), en autant qu’il n’y a pas de confusion. En fait, en désignant de multiples sections sur les gros obstacles, on peut efficacement augmenter le nombre de sections sans demander beaucoup plus de travail.
  2. Il est extrêmement important de construire des sections assez durable, afin d’éviter un changement ou bris des structures durant la compétition.
  3. La difficulté des sections devrait correspondre au niveau d’habileté des participants. Les problèmes les plus faciles devraient être réussis par tous en quelques essais, alors que les sections les plus difficiles devraient demander plusieurs essais par les meilleurs adeptes.
  4. Il est fortement recommandé d’inclure une ou deux sections dites « impossible ». Cela peut prévenir une égalité pour la première place, ainsi que d’aider à augmenter le standard technique du sport : si un adepte réussit quelque chose qui n’a jamais été fait auparavant.
  5. Les sections devraient différer substantiellement d’une à l’autre et tester une variété de techniques de monocycle trial (tels les sauts, « pédale grabs » et rouler sur des poutre minces). Souvent, il est mieux d’établir une liste des différentes techniques de trial, puis de construire des sections testant chacune d’elles séparément ou en combinaison.
  6. Dans l’ensemble, un parcours ne devrait pas favoriser les adeptes gaucher ou droitier, ou encore les adeptes sautant avec le pied droit ou gauche devant. Par exemple, l’organisateur du parcours devrait inclure des sections demandant des sauts du côté droit comme de la gauche.
  7. Il est préférable de construire des sections qui constituent un défi sans impliquer un risque élevé. Typiquement, les problèmes les mieux conçus inclus des mouvements demandant de l’équilibre et de la précision, au lieu de mouvements qui sont difficiles seulement car ils sont gros. Par exemple, au lieu de construire un gros drop ou bien un gros gap sur terrains normaux, augmenter la difficulté des endroits d’impulsions et d’atterrissages en les construisant petit et/ou en angle.
  8. Les instructions données pour chaque section ne devraient pas demander ou restreindre l’utilisation de certaines techniques pour la réussite du problème. Par exemple, les « pédale grabs » ne devraient pas être interdit dans le but d’augmenter la difficulté.
  9. Il n’y a pas d’obligation pour l’adepte de sortir d’une section en plein contrôle de leur monocycle. Conséquemment, une section bien conçue devrait forcer une personne à être en contrôle pour réussir – ça ne devrait pas être commun de voir des adeptes tomber par dessus la ligne d’arrivée. La meilleure façon de faire est d’inclure une section de terrain facile entre le dernier obstacle difficile et la ligne d’arrivée.
  10. Une aire de pratique doit être construite à l’extérieur de l’aire de compétition. Cela peut être très facile, mais est très important pour l’échauffement. Autrement, il peut être très difficile d’empêcher les gens de s’essayer sur le parcours officiel avant le début de la compétition.

13.2 Guides pour l’Assignation du Pointage des Sections

L’organisateur du parcours doit assigner un pointage à chaque section, correspondant au niveau de difficulté. Un pointage plus élevé est donné pour une section plus difficile. L’organisateur du parcours peut consulter les autres participants lors de l’assignation des pointages, mais il conserve l’autorité finale sur les pointages.

Ceci est fait comme suit : Premièrement, l’organisateur du parcours donne une évaluation selon le U-System pour chaque obstacles. Le U-System est un système d’évaluation libre se basant sur la difficulté des obstacles trials autant pour la pratique compétitive que récréative. Voir l’annexe 1 pour plus d’informations sur le système.

Deuxièmement, l’organisateur du parcours assigne un pointage pour chacune des sections, basé sur sa valeur de U-System donnée. Ceci est fait selon la table 13.1 ci-dessous. Ce pointage doit être clairement indiqué sur la feuille d’instructions, et est la valeur utilisée pour calculer le résultat de l’adepte.

Notez qu’il n’y a pas une relation proportionnelle entre la valeur pour un niveau de difficulté et le pointage accordé. La différence est qu’il y a une plus grande différence entre les niveaux de difficulté U5 et U6, par exemple, que entre les niveaux U1 et U2. Cela est similaire aux 10 niveaux d’habileté en monocycle style libre, où la difficulté est exponentielle du niveau 1 au 10.

La plus importante responsabilité pour l’organisateur du parcours lors de l’assignation des pointages est d’être consistant. Pour cette raison il est mieux d’assigner les pointages une fois que toutes les sections sont construites. Les organisateurs de parcours ne devraient pas être biaisé par leurs propres habiletés lors de l’établissement des pointages. Ceci est spécialement important pour coter différentes sections de difficultés semblables, mais demandant différentes techniques (tels sauts, « pédale grabs » ou rouler sur des poutres minces).

 

 

U-Rating

Pointage

0

1

1

2

2

4

3

6

4

9

5

13

6

17

7

22

8

27

Table 13.1 : Pointages correspondants aux valeurs du U-System

 

14. LES BRIS D’ÉGALITÉS

Les égalités sont permises. Toutefois, les adeptes peuvent choisir de procéder à un bris d’égalité. Notez que cela doit être une décision prise par les adeptes et non par le directeur d’événement. Si une des personnes ayant obtenues une égalité désire procéder à un bris, alors un bris d’égalité doit avoir lieu.

La méthode de bris d’égalité peut être choisie par les adeptes concernés. Voici quelques suggestions possibles :

Les résultats finaux sont calculés après le bris d’égalité. Par exemple, si deux adeptes obtiennent la première place, la personne qui perd le bris d’égalité reçoit la deuxième place. Ainsi, la personne qui initialement était 2e sera 3e, la 3e devient 4e, et ainsi de suite.

 

ANNEXE 1 - LE « U-SYSTEM » POUR DÉTERMINER LA DIFFICULTÉ DES SECTIONS OU PROBLÈMES EN MONOCYCLE TRIAL

Sommaire et commentaires

Ce système de cotation ouvert est une mesure relative à la difficulté des obstacles de Trial, et est basé sur le système de cotation utilisé pour l’escalade. Notez que le « U-System » est une sorte de cotation, non une obligation, et est inclus à titre de référence seulement.

Le « U-System » diffère des niveaux de difficultés en monocycle artistique, car il ne considère pas les techniques choisies; il définie la difficulté de l’obstacle lui-même. Toutefois, des situations et obstacles familiers sont énumérés à titre de référence afin de démontrer le niveau de difficulté de chaque palier. Avec l’expérience, un adepte peut s’imaginer la difficulté d’autres problèmes de trial en les comparant à ceux énumérés dans la table de référence. De cette façon, un nombre illimité de problèmes peuvent être cotés selon leurs complexités sans avoir à décrire tous les problèmes imaginable (ce qui serait impossible).

De plus, plusieurs adeptes ont des forces et faiblesses différentes pour différents types de problèmes (saut de côté versus rouler sur de poutres minces), et conséquemment peuvent trouver les problèmes de références plus ou moins difficile à l’intérieur d’un même palier. Toutefois, l’effort a été fait afin d’inclure des problèmes à chaque palier qu’un adepte « accomplis » en trial devrait trouver de difficulté équivalente.

 

 

Table de référence du « U-System »

 

Cotes du U-System

Description générale de la difficulté *

Exemples spécifiques d’obstacles références pour chaque palier de difficulté *

U0

-Sauts de côté <5 pouces de haut

-Drops <10 pouces de haut

Terrain relativement facile rencontré en monocycle cross-country, sur lequel il est possible de simplement rouler par-dessus.

U1

-Saut de côté 10 pouces de haut

-Drops de 20 pouces de haut

-Rouler sur une poutre de 8 pouces de largeur

Monter ou descendre un escalier urbain standard.

Rouler le long d’une bordure de trottoir.

U2

-Saut de côté et en roulant de 15 po

-Drops de 25 po de haut

-Rouler sur une poutre de 6 pouces de largeur

Descendre d’un banc de parc directement au sol.

Passer à travers une section de bois avec racines.

Rouler sur un diviseur de stationnement.

U3

-Saut de côté et en roulant de 20 po

-Drops de 4 pieds de haut

-Rouler sur une poutre de 4 pouces

-Gaps de 3 pieds entre terrains plats

-Sauter le banc sorti pour monter ou descendre des obstacles

Monter sur une table de pique-nique par le banc.

Sauter du dessus de la table directement au sol.

U4

-Pédale grabs de 30 po de haut

-Saut de côté et en roulant de 24 po de haut ou moins sur des surfaces difficiles

-Drops de 5 pieds de haut

-Gaps de 4 pieds entre terrains plats

-Sauter le banc sorti régulièrement

Monter directement sur une table à pique-nique via un pédale grab.

Sauter sur le toit d’une vieille automobile à partir du capot (avec la suspension barrée de façon à se que ce soit rigide).

U5

-Saut de 24 po à partir et sur des surfaces difficiles

-Drops de 4 pieds sur des surfaces difficiles

-Drops de 6 pieds

-Gaps de 5 pieds entre terrains plats

-Saut en roulant sur des surfaces difficiles régulièrement

-Pédale grabs <36 po de haut sur des surfaces difficiles

Passer par-dessus une vielle automobile, à partir du sol, sur le capot, le toit, le coffre, puis descendre au sol.

Pédale grabs sur le côté d’un billot de 36 po de diamètre.

Gaps <40 po en travers de rampes d’escalier.

Rouler sur une poutre de 2 po de large pendant 5 mètres.

U6

-Sauts de 30 po à partir et sur des surfaces difficiles

-Drops de 5 pieds sur des surfaces difficiles

-Drops de 7 pieds

-Gaps de 5 pieds entre terrains difficiles

Obstacles demandant au moins 2 mouvements difficiles de suite, comme un pédale grab sur une petite surface, suivi aussitôt par un autre saut difficile.

Pédale grab <36 po de haut sur une surface difficile, monter sur le pneu, puis saut sur une plate-forme plus haute.

Saut de côté, sur le pneu, sur une rampe de 24 po de haut, puis rouler 5 mètres.

Sauter horizontalement sur une rampe circulaire, puis sur une autre <40 po plus loin, puis sur le sol.

Pédale grab sur une clôture haute de 30 po, et ensuite sauter directement par-dessus la clôture, sur le sol de l’autre côté.

U7

-Sauts de 36 po de haut

-Pédale grab de 40 po de haut

-Pédale grabs où il est nécessaire de monter sur le pneu sur une surface difficile

-Plusieurs mouvements difficiles de suite

-Rouler sur des lignes plus mince que le pneu.

Pédale grab, et ensuite saut sur le pneu et rouler 5 mètres sur une poutre de 2 po de large.

Monter puis rouler 5 mètres le long d’une rampe horizontale de 2 po de diamètre.

Saut de côté de 24 po, sur le pneu, sur le dessus d’une poutre de 2 po de large, puis rouler 5 mètres.

Sauts multiples sur les dossiers de bancs d’estrades.

U8

Pareil comme U7 mais avec de mouvements demandant plus de précision ou d’impulsion

Saut de 30 po sur le pneu, puis rouler 5 mètres sur une rampe de 2 po de diamètre.

Pédale grab, et ensuite monter sur le pneu et rouler 5 mètres sur une rampe de 2 po de diamètre.

Rouler sur des rampes de 2 po de diamètre en montant ou en courbe.

Des combinaisons difficiles de mouvements, comme monter sur le toit d’une automobile à partir du sol par le côté, en pédale grab, puis un autre pédale grab sur le toit ou directement sur le toit avec le pneu.

Des sauts multiples entre des rampes rondes espacées de 40 po.

Sauts de côté, sur le pneu, sur une rampe de 2 po de diamètre, puis rouler dessus.

Pédale grabs de 36 po de haut, puis sur le pneu, sur un poteau de 4 po de diamètre.

U9

Pareil comme U8 mais avec de mouvements demandant plus de précision ou d’impulsion

Peut-être le future???

* N.B. : L’ensemble de obstacles références ci-dessus est sujet à des changements. Pour des commentaires ou suggestions à propos de ces exemples, contacter Kris Holm à kris@krisholm.com